Elémentaire Jules Heidet - Belfort
Les représentants Schola élus à l'école élémentaire Jules Heidet
L'école
L'école élémentaire Jules Heidet à Belfort est classée Monument Historique depuis 2004. Installée dans une ancienne halle aux grains du XVIème siècle, elle se développe depuis un soubassement en grès rouge sur deux niveaux autour d'une cour centrale.
Les menuiseries extérieures, essentiellement formées de doubles fenêtres, sont très disparates et d'époques très variées. En mauvais état, elles ne sont aujourd'hui plus adaptées à l'occupation des locaux par des enfants (problématiques de sécurité et de confort thermique). La présente opération concerne donc une mission complète de MOE sur bâtiment classé, dans un premier temps pour remettre à jour le diagnostic de 2012, puis pour finaliser les études et suivre les travaux.
Evènements
Des élèves de l’école Heidet reçus à Monaco par le prince Albert II
(source = Est Républicain Cécile Ninot - 04 juil. 2024 à 20:00 | mis à jour le 04 juil. 2024 à 20:21
Depuis septembre dernier, l’école Jules-Heidet est jumelée avec un établissement scolaire de Monaco. Histoire de concrétiser les choses, une vingtaine d’élèves belfortains se sont rendus sur le Rocher du 17 au 22 juin. Temps fort du séjour : la rencontre au palais princier avec Albert II en personne.
Mis en place en septembre dernier, le jumelage entre les deux écoles a vocation à durer. Concernant la venue des Monégasques à Belfort, l’invitation vient d’être lancée par la mairie.
« Ce voyage, c’était la cerise sur le gâteau », sourit Pierre Klopfenstein. Du 17 juin au 22 juin dernier, direction Monaco pour le directeur de l ’école Jules-Heidet et 22 élèves de CM1 et CM2. Pour quatre jours de découverte et d’échanges avec 25 CM1 de l’école Saint-Charles : depuis septembre, les deux établissements sont jumelés. C’est que la cité du lion partage un pan d’histoire avec le Rocher. En 1777, la comtesse de Belfort Louise d’Aumont, dernière descendante du cardinal de Mazarin, épouse un certain Honoré Charles Anne Maurice Grimaldi, futur prince de Monaco.
Dans le cadre de leur séjour à Monaco, une vingtaine d’élèves de l’école Heidet a assisté au passage de la flamme olympique dans le Rocher.
« Ce n’est pas tous les jours… »
Tout commence fin 2023, lorsque l’établissement scolaire monégasque invite l’école de la place des Bourgeois à se rendre dans la principauté. « On était très honorés, confie Pierre Klopfenstein. Ce n’est pas tous les jours qu’on reçoit une invitation comme celle-là. » Tout au long de l’année, une « correspondance périodique » est entretenue entre les classes. Jusqu’à la rencontre (après plus de treize heures d’autobus !), le 18 juin. Au programme de la première journée, une visite de l’école Saint-Charles, du jardin animalier Rainier III, une rencontre avec le maire Georges Marsan… Et même le passage de la flamme olympique.
Les CM1 de l’école Heidet devant le palais princier à Monaco.
« Simple, sans protocole particulier »
« Toutes les écoles monégasques y étaient invitées et la nôtre était invitée d’honneur ! Le pilote de Formule 1 Charles Leclerc a déambulé devant nous. » La fin d’après-midi marque le temps fort du séjour. Les Belfortains sont reçus au palais princier par Albert II en personne. « C’était assez simple, sans protocole particulier. Les enfants avaient un haut blanc et un bas bleu marine parce qu’on ne voulait pas venir n’importe comment devant le prince ! Mais rien n’était obligatoire. »
Albert II « très humain et abordable »
En cadeau, le fils aîné de Grace Kelly reçoit une version encadrée du poème Au lion de Belfort de François Coppée, la photo de chacun des enfants de Jules-Heidet en fond. « Il a été très touché. Il est humain, très abordable, à l’écoute. » La journée s’achève par une visite privée du palais construit en 1191. « C’est classe ! Un mini Versailles. C’était long, il y a pas mal de pièces. Mais les enfants ont aimé. » La suite du séjour est marquée de découvertes : musée océanographique, jardins, spécialités culinaires… Les liens entre jeunes Belfortains et jeunes Monégasques sont approfondis grâce à un travail commun sur la biodiversité en Méditerranée, des jeux et des défis sportifs.
« Le dernier jour, ils ont échangé leurs coordonnées spontanément, observe Pierre Klopfenstein. Les Belfortains auraient voulu rester une semaine de plus. Je pense qu’avec ce genre de projet novateur, on peut créer du lien avec l’autre. Dans un monde frappé par les crises, c’est ce rôle que l’école a à jouer. »
Date de dernière mise à jour : 19/09/2024